Marie Amoyi
Dans l’Impactstory d’aujourd’hui, nous voulons vous présenter Ndella N’diaye. Lorsque nous la rencontrons à N’diob (Sénégal), elle semble fatiguée. Au cours de l’entretien, nous apprenons pourquoi.
Ndella gère un magasin à N’diob, dans lequel elle vend différents produits de première nécessité et prépare chaque jour le petit-déjeuner des villageois. Le magasin n’appartient pas à elle seule, mais est géré collectivement par une association de femmes dont elle est membre du conseil d’administration.
"Nous, les femmes d'ici, sommes très fières de notre magasin et de ce que nous avons construit nous-mêmes grâce à celui-ci. Au départ, la boutique a été financée par World Vision, une organisation évangélique qui s'engage dans différents pays du Sud mondial. Mais maintenant que nous avons pu financer nous-mêmes la boutique, elle nous appartient. Cela nous rend très heureux".
Tous les trois mois, c’est au tour d’une femme de l’organisation de gérer toutes les affaires du magasin. Cela comprend non seulement l’achat de marchandises et la planification du travail, mais aussi la comptabilité.
Les bénéfices de la boutique sont divisés en trois parties : La première partie est investie dans d’autres marchandises pour la boutique. Les femmes veulent s’assurer qu’elles proposent bien les marchandises pour lesquelles la demande est forte à N’diob. La deuxième partie est mise de côté à la banque, car il peut toujours y avoir des imprévus auxquels il faut ainsi faire face, et la troisième partie est destinée à la femme qui gère le magasin pendant ces trois mois.
"C'est ainsi que nous gérons le magasin. Il sert principalement à aider les habitants de N'diob lorsqu'ils sont dans le besoin. Nous voulons contribuer à soutenir notre communauté. Si quelqu'un n'a pas les moyens de payer, ce n'est pas un problème, ils peuvent nous apporter l'argent pour les marchandises achetées plus tard. Nous misons sur la confiance mutuelle. Cela fonctionne très bien depuis longtemps".
"Actuellement, nous devons toujours fermer tôt, car il commence à faire nuit. Si nous avions de la lumière le soir, nous pourrions travailler plus longtemps et nous n'aurions plus à nous soucier de notre sécurité, car la lumière dissuade les personnes mal intentionnées, comme les voleurs par exemple. Avec l'électricité, nous nous sentons en tout cas beaucoup plus en sécurité et nous ne serions pas non plus obligés de travailler le soir à la lumière d'une lampe de poche, ce qui n'est pas très pratique."
Un autre avantage que l’électricité pourrait apporter à Ndella et aux autres femmes serait de leur permettre de se développer dans d’autres domaines d’activité et de vendre plus de produits. Par exemple, si elles ont de l’électricité, elles voudraient investir dans un réfrigérateur afin de pouvoir vendre des boissons fraîches et même de la glace.
Nous espérons que vous découvrirez bientôt dans un article de blog de suivi dans quelle mesure la boutique de Ndella a changé grâce à l’électricité durable d’Africa GreenTec!
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Project implementation of the ImpactSite in Ndiob, Senegal was financed with the help of the following partners:
This project is supported by the German Federal Ministry for Economic Affairs and Climate Action as part of the Renewable Energy Solutions Programme of the German Energy Solutions Initiative.
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